À moins de travailler au cordeau, avec une seule corde, le meneur se trouve normalement « encombré » de deux guides. Or un certain nombre de travaux ou
de manœuvres nécessitent d’avoir une main libre.
Pourquoi atteler à trois ? J'ai coutume de dire qu'en traction asine, on utilise aussi une boîte de vitesse : un âne, deux ânes, trois ânes, quatre ânes… et ainsi de suite. Donc hormis pour le fun, il est quelquefois nécessaire d'atteler à trois, notamment avec des voitures assez lourdes ou dans les montées.
Un attelage ne peut se mener que si les ânes sont « en avant », c'est-à-dire qu'ils s'appuient sur leur mors. Le contact du meneur avec l'âne se fait alors par l'intermédiaire des guides qui sont reliées aux
branches du mors.
En attelage avec un âne ou tout autre équidé, si le Syndicat des Cochers préconise une seule méthode de tenue des guides c’est d’abord dans un souci d’harmonisation des formations, des évaluations,
et du niveau des futurs professionnels.
On ne peut pas parler de l’attelage de travail sans évoquer l’organisme qui rassemble les professionnels de la Traction Animale et de l’Attelage de Travail. Si la plupart d’entre eux travaillent avec des chevaux, et si les bœufs sont encore minoritaires, ils sont de plus en plus nombreux à choisir des mulets et même parfois des ânes.