Dans le numéro précédent, nous avons participé à un stage de débardage. Deux journées se déroulaient sur un chantier à flanc de coteau dans un environnement relativement encombré. À la fin de la formation, les stagiaires ont rapporté la difficulté qu’ils rencontraient lorsqu’ils se retrouvaient seuls dans le choix du matériel à acheter. Aussi, voici des éléments pour avoir du matériel adéquat pour le débardage en traction asine.
Début décembre, un groupe de quatre stagiaires suit une formation en débardage animée par Jean-François Cottrant aux Ânes du Gîte, en Corrèze. Trois jours c'est peu, mais ce sont trois jours intenses où la théorie en salle se conjugue avec un temps majoritairement consacré à l’exercice sur le terrain. Un autre volet de la traction asine.
Nous poursuivons l’éducation du jeune âne à l’attelage abordée dans notre numéro précédent. Notre jeune compagnon accepte maintenant le harnais. Il est à l'aise dans ses déplacements. Nous allons donc commencer le travail aux longues rênes. Cette étape est primordiale pour son éducation.
Le transport est une activité de traction différente de l’attelage, elle demande un savoir-faire particulier. Ici, l'âne est attelé à un tombereau, véhicule à deux roues à bandages ou à pneus qui sert à transporter des marchandises en vrac.
Nous commençons une série d'articles concernant l'éducation du jeune âne en vue de l'attelage ou de
la traction. Nous décrirons la méthode que nous utilisons avec nos ânes pour les amener à être plus ou
moins performants car restons modestes, le travail avec les animaux reste toujours soumis à des aléas ou à des imprévus.
Lors des stages de traction asine que nous dispensons
ou lors d'interventions en lycée agricole, nous attelons pour le travail à pied en paire et en file... et non pas en tandem car réservé à la voiture d'attelage ! Et une question récurrente se pose : quelle est la configuration la plus efficace entre ces deux dispositions, et dans quelles conditions la force de traction est-elle la plus grande ?
La ligne droite est le plus court chemin d'un point à un autre, mais dans la vraie vie, il est souvent nécessaire de tourner. Démonstration et conseils pour bien aborder les virages avec son âne en traction animale.
À moins de travailler au cordeau, avec une seule corde, le meneur se trouve normalement « encombré » de deux guides. Or un certain nombre de travaux ou
de manœuvres nécessitent d’avoir une main libre.
Pourquoi atteler à trois ? J'ai coutume de dire qu'en traction asine, on utilise aussi une boîte de vitesse : un âne, deux ânes, trois ânes, quatre ânes… et ainsi de suite. Donc hormis pour le fun, il est quelquefois nécessaire d'atteler à trois, notamment avec des voitures assez lourdes ou dans les montées.
La révolution industrielle a créé une demande d'énergie importante, tous les cours d'eau ont été mis à contribution et la demande de charbon a explosé pour subvenir au besoin des machines à vapeur. Le chemin
de fer a remplacé les transports en traction animale ou bâtés. Les animaux de trait ont été relégués petit à petit dans l'agriculture, dans les transports de courtes distances et… dans les mines.
Vous prévoyez un circuit d'attelage, promenade, randonnée ou sport, pensez à l'effort supplémentaire
demandé aux ânes lors du franchissement de
montées. Prenez votre crayon et votre calepin, et
c’est parti pour quelques nouvelles notions de physique… pour que votre âne garde la forme !
Dans tout harnais, la traction se fait par l'intermédiaire de traits reliés à la bricole, au collier ou au collier bricole. Ce sont ces traits qui transmettent les forces de traction partant de l'avant-main de l'âne (épaule ou poitrail) à la charge ou au véhicule.
«L'âne sait où le bât blesse» Cette expression très connue et bien imagée date du XVe siècle. En effet, c'est souvent en retirant le bât que l'on s'aperçoit des blessures occasionnées, alors que l'animal les a déjà ressenties et en a souffert.
L'âne est un médiateur reconnu. Alors quand on a
un âne bien éduqué à l’attelage, pourquoi ne pas profiter de sa médiation pour éduquer un plus jeune ? C'est la méthode d'apprentissage avec un maître d'école.
Un attelage ne peut se mener que si les ânes sont « en avant », c'est-à-dire qu'ils s'appuient sur leur mors. Le contact du meneur avec l'âne se fait alors par l'intermédiaire des guides qui sont reliées aux
branches du mors.
C'est l’automne, des feuilles mortes par centaines, chaque jour… la pelle ne suffit plus… la traction animale est une proposition sans bruit ni odeur !
Quel modèle d'âne ou de mule choisir pour l'attelage ? Le choix d'un animal d’attelage dépendra essentiellement du type d’activité que l’on veut pratiquer.
Tous les utilisateurs de chevaux connaissent bien les avant-trains. Ces outils à deux ou quatre roues pour les plus perfectionnés, sont des supports qui permettent
d’atteler différents matériels traînés ou roulés. Ils ont l’avantage d’allier une souplesse d’utilisation et un
confort non négligeable pour le meneur.
Dans le dernier article concernant l’entretien de la pelouse en traction asine, nous avons décrit les opérations de préparation et d’entretien automnal et hivernal. Et quand arrive la période de pousse de l’herbe... il faut tondre !
Une belle pelouse se mérite et nécessite un entretien constant. Les opérations se suivent au fil des saisons et selon la météo. Il est bien sûr possible d’utiliser la traction asine pour chacune d’entre elles.
Le potager de la Grange-La Prévôté du château de
Savigny-le-Temple n'avait peut-être pas revu des ânes
dans son enceinte depuis le Moyen-Âge ? Du moins, on se plaît à l'imaginer tant l'initiative prise par M. Gilles
Débarle, directeur du domaine, nous fait plaisir à voir.
On observe une progression importante des ateliers de maraîchage biologique. Un certain nombre d’entre eux choisissent d’utiliser la traction animale et notamment asine. Quels en sont les avantages ?
Ce numéro ouvre ses pages avec une randonnée en Baie de Somme pour y observer ses colonies de phoques.
La rubrique attelage prend le relais avec l’éducation d’un jeune âne. Jean-François Cottrant commence ici une série de 3 articles afin de vous donner les ficelles de la réussite.
Côté soins, Camille Ristori nous parle du miel comme un allié précieux pour soigner les plaies… avec à l’appui deux incroyables démonstrations en images !
Nous vous invitons aussi à un grand voyage dans le temps à la rencontre du « Cheval de l’Aube », ancêtre de l’actuel Âne domestique.
Et puis retrouvez du sport avec le premier Concours Complet spécial ânes, de la protection animale avec La Ferme du Bonheur, un sauvetage par l’éleveur Claude Forestier, etc, etc…