Nous savons que les équidés ont un système digestif fragile. Leur incapacité à vomir accentue ce phénomène. Même si les ânes montrent peu de signes d’inconfort ou de douleur, ils sont sujets aux coliques. Elles sont, avec un taux de 40%, la première cause de décès chez les chevaux. Faire un point sur ce dysfonctionnement nous semble nécessaire.
C’est de saison, il est temps de repenser aux petites bêtes qui vivent sur et dans nos chers ânes. Les parasites méritent notre attention. On pense vermifuge bien sûr, mais pas seulement et pas aussi trivialement.
Prenons le temps d’un éclaircissement avant de nous jeter sur LA seringue de pâte vermifuge.
Le printemps va arriver bientôt, et avec lui les bourgeons, les oiseaux, la verdure. C'est le moment de remettre nos ânes et mulets au pré. Tout s'annonce bien ! Quelques précautions et conseils sont cependant utiles
afin que tout se déroule correctement.
« BZZ BZZ » et vlan ! Il n'y pas que l'hirondelle qui fait le printemps, il y a aussi les insectes. Nous avons cherché à savoir pourquoi il était important de soulager nos ânes et nos mules de leurs multiples attaques !
Le colostrum est le premier lait de l'ânesse. Épais et jaunâtre, il est très riche en anticorps (dont les immunoglobulines G ou IgG). Ces derniers assurent la protection immunitaire de l'ânon pendant ses deux premiers mois de vie. Le colostrum est donc essentiel à sa survie.
À l’heure où l’Assemblée Nationale vient de voter l’amendement reconnaissant les animaux comme des êtres vivants doués de sensibilité, oui, (re)parlons-en : les ânes tout comme le genre humain ont légitimement droit à leurs séances de bien-être… ils ont aussi leurs propres souffrances physiques et morales !
Si l'ânesse ou la jument meurt pendant ou après la mise-bas ou si elle rejette son bébé, celui-ci se retrouve orphelin et une substitution pour ses 5 premiers mois doit être trouvée rapidement, l'adoption étant alors l'idéal.
La bonne gestion des « ressources vertes » et les conséquences du changement alimentaire induit pour l’âne sont les deux éléments à envisager au moment de la mise au pré. Afin de gérer au mieux tout ceci, il vaut mieux procéder de façon progressive.
Chez l'âne, les maladies liées à la nourriture sont fréquentes et graves. Il faut donc comprendre comment il fonctionne pour lui apporter les bons éléments dans une ration raisonnée et ainsi réduire les risques.
Animal qui en fait rêver plus d'un, la mule est un hybride qui n'a pas fini de faire parler de lui. Mais devant un engouement bien compréhensible, nous vous proposons quelques conseils pour mieux aborder cet animal extraordinaire au caractère bien trempé.
Sevrage naturel, sevrage provoqué. Quelques éléments…
Dans tous les cas, le sevrage est une période délicate où l’ânon comme sa mère nécessitent une présence et des attentions accrues.
Plusieurs fois au cours de sa vie votre âne peut faire l’objet d’examens complémentaires réalisés par le vétérinaire. Il s’agit de tout acte venant en plus de l’examen clinique pour explorer un organe, diagnostiquer une maladie, suivre un traitement. Voici un petit tour d’horizon guidé des différentes possibilités.
Les coliques, voici un vaste sujet souvent au centre des discussions, chacun y allant de son expérience ou de ses suppositions. Elles font peur bien sûr. Alors il faut les connaître et les comprendre pour pouvoir donner toutes les chances de guérison à son animal.
L’hyperlipémie est un phénomène biologique qui n’existe presque que chez l’âne et qui est une dominante pathologique dans cette espèce. Elle est très grave et se présente sous des signes peu spécifiques. Heureusement son diagnostic est facile. En revanche il faut savoir qu’elle existe pour la chercher.
Dans notre numéro 51, sur la thématique « Tiques
& gratouilles », nous évoquions l'utilisation de la graine de lin chez l'âne comme répulsif aux insectes. Une lectrice nous a fait remarquer que l'usage de cette plante n'était pas si facile, aussi avons-nous décidé d'approfondir la question.
L'objectif est de déterminer une méthodologie qui permet
d'analyser, de manière la plus complète possible, le comportement « normal » d'un âne ou d'un mulet, et de déceler d'éventuelles anomalies, maladies ou blessures. Cela sous-entend bien sûr de connaître les maladies liées
à des symptômes connus.
Le numéro précédent abordait une série de plantes dangereuses pour les ânes et les équidés en général (11 plantes ornementales d'extérieur et 4 plantes cultivées), voici maintenant les arbres, les plantes sauvages et les oubliées qui présentent aussi un danger.
Un petit lexique vient compléter ces informations.
L’âne est un animal territorial, contrairement au cheval nomade. Le marquage du territoire est donc essentiel pour lui. L’observation des traces est riche en enseignements, les connaître et les comprendre donne des éléments pour améliorer sa prise en charge. La dégradation et le recyclage des crottins sont également traités. L'auteure de cet article, Camille Ristori inscrit toujours sa réflexion dans le respect de la nature et des écosystèmes.
Reportage - Randonnée d'une semaine sur les traces de Saint Régis entre Le Puy en Velay (43) et La Louvesc(07)
Aprés un début commun avec le Stevenson du Puy en Velay jusqu'au Monastier sur Gazeille le chemin traverse les hauts plateaux du Mezenc puis du Haut Vivarais. Étape à la basilique de La Louvesc et retour par le plateau granitique de Montfaucon et le plateau Volcanique du Meygal. Cette rando rend hommage à Jean-Francois Regis le Marcheur de Dieu qui a inlassablement parcouru cette région apportant un peu de confort matériel, de la chaleur humaine et spirituelle a beaucoup de démunis entre 1636 et 1640.Il est mort à La Louvesc le 31 décembre. Il fut canonisé en 1737.Plateaux d'altitude, forêts et paysage de sucs constituent l'essentiel du parcours.